Historique

Toponymie

Superiacus-Major, Superiacus-Minor, 973 (ch. de l'év. Wilgfride); 973 (confir. par l'emp. Otton); 984 (cart. de Saint-Paul); 1049 (bulle de Léon IX);1127 (cart. de la cath.)       Superiacus-Major, 1127   Superiacum, 1139, 1180.  Superiacum-Magnum, XII° siècle.     Syveriacum, 1230.    Syvrei, Siverey, 1249.    Syverei-le-Grant, Syverei-la-Ville, 1250.      Syvereium-Magnum, 1250.   Syverey, 1262, 1271.   Au ban d'Axei de leis Syverei-sor-Muese, 1269. Syverei-sor-Mueze, 1269,1270, 1284.       Xivereyum-super-Mosa, 1357 (ch. de l'emp. CharlesIV).  Sivery, Sivery-sus-Meuse, 1549 (Wassebourg).     Sivry-sur-Mouse, 1601 (hôt. de ville de Verdun, A. 57).     Sivreyum-super-Mozam, 1642 (Mâchon).    Sivray-sur-Meuze, 1723 (cart. de Saint-Hippolyte, A. 3).  Civriacum-supra-Mosam, Civry-sur-Meuse, 1738 (pouillé).   Xivray ou Xivry-sur-Meuse, 1756 (D. Calmet, not.).

Source : Dictionnaire topographique du département de la Meuse comprenant les nom de lieu anciens et modernes rédigé sous les auspices de la société philomatique de Verdun par M. Félix Liénard 1872 livre de 348 pages sur gallica. Sivry se trouve à la page 224.

SIVRY-SUR-MEUSE, village sur le ruisseau de Sivry, à 10 Kil. à l'est de Montfaucon; s'est formé de Sivry-le-Grand, de Sivry-le-Petit et du hameau de Soutry ou Soutreville. Il est mentionné dans les anciennes chartes des évèques de Verdun au X° siècle. En 1024, Heimon, évèque de Verdun, donna la terre de Sivry au chapitre de la cathédrale pour en augmenter les revenus. La bulle du pape Léon IX en 1049, énumère, parmi les biens de la cathédrale, Sivry avec son église, ses bois, etc..

Avant 1790, Verdunois, terre du chapitre, chel-lieu de prév. cout. baill. et présid. de Verdun, ancienne justice des chanoines de la cathéd. parlement de Metz; les chanoines de la cathéd. en étaient seuls seigneurs. - Dioc. de Verdun, archid. de la Princerie, doy. de Chaumont.

La prév. de Sivry-sur-meuse comprenait les localités dont les noms suivent : Belleville, la Bergerie, Bréhéville, Consenvoye, Fontaines, Haraumont, Haumont-près-Samogneux, (partie avec Charny), Liny-devant-Dun, Monnemont-Ruiné, La Roche, Sivry-sur-Meuse.

Sivry reçut sa charte d'affranchissement en l'an 1578, du chapitre de l'église cathédrale de Notre-Dame de Verdun.

En 1790, lors de l'organisation du département, Sivry-sur-Meuse devint chef-lieu de l'un des cantons dépendant du district de Verdun; ce canton était composé des municipalités suivantes : Brabant-sur-Meuse, Consenvoye, Dannevoux, Drillancourt, Forges, Gercourt, Haumont-près-samogneux, Sivry-sur-Meuse.  Sivry reste chef-lieu de canton jusqu'en 1801.

Source : Pouillé du diocèse de Verdun commencé par l'abbé N. Robinet, continué par l'abbé J.B.A. Gillant, curé d'Auzéville. Tome 4° 1910

Superficie : 2224 ha. Population en 1999 : 343 hab. Habitants : Les Sivrotins.

CURIEUX     Augmentation considérable des mariages à Sivry entre 1798 et 1800.

La loi du 13 fructidor an VI (30.8.1798) décrète que le mariage doit être célébré au chef-lieu de canton et seulement le jour des décadis.     De ce fait il y a eu à Sivry 17 mariages en 1798, 36 en 1799 et 14 en 1800.   8 mariages le même jour le vendredi 8 février 1799.      Seulement 5 des 36 mariages de 1799 concernaient des gens de Sivry.   De plus, facteur aggravant, la loi Jourdan du 19 fructidor an VI (5.9.1798) faisait aux hommes obligation de service entre 20 et 25 ans, avec dispenses pour les chargés de famille, les séminaristes et surtout les hommes mariés.        La loi du 18 pluviose an VIII (7.2.1800) par ses articles 9 et 13 rétablit la célébration des mariages dans les communes.

Monument américain de sillon-fontaine

1928, route de Réville-aux-bois, Borne de Cornouiller.    Ce monument, érigé à l'initiative du Capitaine GLOCK de Pittsburg,  est l'oeuvre de l'architecte Marcel DELANGLE et de l'entreprise Large. Cette construction est érigée en souvenir des officiers et des soldats du 316° régiment de la 79° division américaine morts en 1918 dans le secteur de Verdun. L'une des faces du monument relate l'histoire du régiment, depuis son organisation au camp de Meade, dans l'état du Maryland, aux Etats-unis, le 29 août 1917, jusqu'à sa démobilisation, le 9 juin 1919. En outre les noms de Montfaucon-d'Argonne, de Troyon et de Grande-Montagne sont gravés sur les faces du socle du monument. Le 316° a perdu 78 officiers et 3128 soldats.

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Fontaine-Lavoir

1842. Cette imposante bâtisse présente encore l'inscription, devenue rare : "Lavoir public". Les façades ouest et est sont perçées de quatre fenêtres en plein cintre et possèdent également une porte dont la partie supérieure est cintrée.

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Monument aux morts

1925. Architecte : Eugène CHIFFLOT. Sculpteur : Henri BOUCHARD.       L'architecte Eugène Chifflot, né en 1872, et le sculpteur Henri Bouchard, 1875-1960, tous deux Prix de Rome, réalisent ensemble ce monument aux morts, dédié aux victimes de la première guerre mondiale. La femme en haut relief est une veuve de guerre. Très digne, elle porte une longue robe, aux plis et au drapé géométrique, typique des représentations de l'époque.

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